La première fois qu’il s’arrête au mythique terrain de la Chapelle, seul sur sa Vespa, Doc Martens aux pieds et parka sur les épaules, RCF1 fait d’emblée figure d’intrus parmi les quelques zulus présents. RCF1 a appris à peindre par ses propres moyens, pour échapper à l’emprise de la drogue sur son adolescence. Malgré son respect pour les crews de l’époque RCF1 développe son style dans son coin, à l’écart du mouve.
Après plus de vingt années de pratique du graffiti RCF1 se perçoit toujours comme un amateur et entretient ses contradictions.
Sensible au raffinement chez les autres artistes, le graffiti propre et professionnel l’ennuie au plus haut point. Dans la plus totale indolence il prétend ne peindre que pour le plaisir de ses proches. Pourtant rien ne le touche autant que de savoir que ses pièces sont vues.
Les trains, les murs, les camions qu’il colore sont autant d’exutoires à son spleen. Reconnu de ses pairs comme par la scène street-art pour ses logotypes précurseurs (les fantômes), il a toujours suivi un travail d’atelier sans jamais le distinguer vraiment de celui de la rue. Rame SNCF ou toile: C’est toujours moi qui peint.
Envisageant le graffiti comme un mode de vie, RCF1 est considéré comme le dandy de la scène de Paris.
Source : speerstra.net
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